La voix de Julia Jean-Baptiste, arrivée avec le deuxième album de Pendentif paru en début d'année, Vertige exhaussé, a une grandeur presque mythologique, entre la pureté d'une Keren Ann, l'onirisme d'une Anna Karina et la classe de Sade. Elle habite la musique de Pendentif avec un naturel confondant, autant dans ses planeries cotonneuses que dans ses rythmiques chaloupées. Presque cinq ans après Mafia Douce, le groupe bordelais confirme sa position dans une sorte de galaxie psyché-pop moelleuse et sophistiquée, qui travaille au corps - on danse, on ondule, on s'aime...